Après une embellie consécutive au déconfinement de mai dernier (https://www.lsa-conso.fr/le-marche-du-jouet-a-presque-rattrape-tout-son-retard,362958), le marché du jouet vient lui aussi de subir les conséquences de la reprise de la pandémie de Covid-19.

Considéré comme un secteur "non essentiel", les commerces spécialisés dans le secteur du jouet doivent donc en principe fermer leur rideau jusqu'à début décembre (à l'exception du maintien d'un peu de vente en ligne, style "drive"). 

Devant les graves inquiétudes générées par cette décision - en particulier le fait que les rayons jouets des grandes surfaces et les plateformes de vente en ligne sur internet puissent eux continuer à vendre - la fédération des marchands de jouets a déposé un référé pour "violation manifeste du principe d'égale concurrence" (https://www.capital.fr/conso/la-federation-des-marchands-de-jouets-sen-prend-a-tour-aux-mesures-du-confinement-1384703) à l'instar des librairies... sauf que le problème pourrait être reporté du coup sur les ventes par internet, à l'instar de ce qui s'est passé pour le marché du livre où la décision prise par les pouvoirs publics s'est limitée à fermer les rayons livres dans les autres commerces style hypermarchés (https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/31/fnac-carrefour-le-gouvernement-cede-face-a-la-polemique-des-librairies-fermees_6057994_3234.html), ce qui offre, comme indiqué dans cet article, "un boulevard à Amazon".

Bref, la situation n'est pas simple, et la justice et le gouvernement devront sans doute replancher sur la question dans les jours qui viennent.